Regroupant les salons du E-Commerce et du Digital-in-Store, l’édition 2017 du salon Paris Retail Week s’annonçait très riche en enseignements. Et l’on peut dire que nous n’avons pas été déçus : plus de 600 exposants annonceurs, start-ups ou encore éditeurs, près de 30 000 professionnels présents et 250 conférences auxquelles assister. Présent sur le village Prestashop, l’agence123 vous présente son retour sur notre expérience du salon Paris Retail Week 2017.
L’édition 2017 en chiffres, vu des réseaux sociaux
De nombreuses annonces ont été faites durant cette édition 2017 du Paris Retail Week sur les réseaux sociaux, voici un résumé du meilleur cru :
- #MobileFirst : le m-commerce croît 4 fois plus vite que le e-commerce, soit une hausse de 40% (Marc Lolivier, FEVAD).
- Le consommateur de plus en plus connecté : 45% des ventes sont influencées par le digital et 71% des parcours de recherche d’achat démarrent par le mobile (Keynote Twitter).
- L’achat en direct des réseaux sociaux : 45% des français de 18 à 35 ans souhaiteraient pouvoir acheter directement sur les réseaux sociaux (Havas Paris).
- Les assistants vocaux intelligents (AI) vont prendre une place de plus en plus importante dans l’acte d’achat et dans la recherche : 50% du search sera visuel ou vocal en 2020, même si le consommateur n’est pas encore prêt puisque ¾ des français n’aiment pas parler uniquement avec les robots des marques (Microsoft France).
- Les millenials vont définir le commerce de demain : les millenials (Génération Y née dans le digital) représenteront plus de 2 milliards d’individus d’ici 2020 sur la planète.
- Le magasin doit se renouveler : 60% des français de 18-24 ans ont envie de magasins où ils peuvent faire autre chose qu’acheter.
- Des habitudes d’achat qui changent : 39% des français sont prêts à commander en magasin et se faire livrer à domicile.
Focus sur 2 conférences qui nous ont marquées
Parmi toutes les conférences auxquelles notre agence digitale a assisté, deux ont marqué notre attention et sont riches d’enseignements pour les e-commerçants :
Les 10 erreurs à éviter à l’international
Lors d’un déploiement d’une activité à l’international, les e-commerçants se heurtent souvent à des problématiques non présentes sur leur marché d’origine. Voici une check-list de 10 points à vérifier lors de la mise en place de votre conquête à l’international :
- La navigation n’est pas la même dans tous les pays : c’est assez rare, mais par exemple en Asie ou au Moyen-Orient, les sens de lecture peuvent varier, c’est pourquoi la conception du site doit-être pensée en amont.
- Ne pas lésiner sur la qualité de la traduction : une bonne traduction est un gage de crédibilité pour vos futurs clients. En effet, il n’y a rien de pire que d’arriver sur un site où les fautes d'orthographe sont légion. De plus, une bonne traduction avec des mots-clés efficaces et bien orthographiés vous permettra un meilleur référencement.
- Adapter le contenu aux cultures : par expérience, on remarque que les internautes asiatiques adorent le contenu, plus il y en a, plus le site est rassurant pour eux. Tandis qu’en Espagne, les e-acheteurs ajoutent des produits au panier dès la page “catégorie”, il faut donc penser à ajouter le bouton “Ajouter au panier” le plus en amont dans le site.
- Optimiser le noyau de son site pour faciliter un déploiement futur à l’international : très souvent lors du passage d’une boutique ecommerce à l’international, de nombreux développements sur-mesure doivent être effectués pour adapter l’ergonomie au pays (accueil, fiches produit, template, normes légales…). Lors d’un développement à l'international, il est primordial de penser son projet en globalité avec une vue par pays afin de développer un site qui sera adapté au plus grand nombre et si besoin modulable.
- Proposer des solutions et facilités de paiement adaptées au pays : ici encore, les habitudes varient beaucoup en fonction du pays. Par exemple, les Pays-Bas utilisent majoritairement “Ideal”, l’Allemagne “Paypal”, l’Italie le “contre-remboursement” et certains irréductibles Gaulois le paiement par “Chèque”.
- Optimiser son référencement naturel SEO : pour être bien positionné sur les moteurs de recherche et créer du trafic vers son site, il est impensable d’utiliser les mêmes mots-clés pour tous les pays. Il faut donc adapter les termes et expressions clés à la langue mais aussi aux habitudes de recherche (attention aux erreurs de traduction).
- Penser au retour de marchandises : aujourd’hui, pouvoir retourner les ou une partie des articles commandés est un incontournable du e-commerce, mais il s’avère que dans certains pays comme l’Allemagne, les retours sont très fréquents. Les internautes allemands sont habitués à commander de nombreux articles en une seule commande et à en renvoyer ou échanger une grande partie.
- S’adapter aux questions juridiques : les obligations légales diffèrent en fonction des pays et des habitudes de consommation. En France, on retrouve la loi Hamon sur le droit de rétractation, la loi Evin sur la vente d’alcool par internet ou encore l’obligation d’informer les internautes de la présence de cookies. Les législations ont très souvent un impact sur l’ergonomie du site et obligent les e-commerçants à ajouter des fonctionnalités.
- Progresser par objectif : évitez de vous lancer sur tous les pays en même temps, privilégiez un pays ou une zone géographique dont les habitudes de consommation sur le web sont assez proches.
- Internationaliser les canaux d'acquisition de trafic : en règle générale, on retrouve des similitudes dans la façon de générer des visites sur sa boutique en ligne, donc profitez de votre connaissance sur les différents leviers pour tester, puis attaquer un marché. Utilisez par exemple la notoriété de votre marque, les réseaux sociaux, les places de marché, les comparateurs de prix, le référencement naturel sur les moteurs de recherche et les campagnes Adwords…
Facebook et le retail digital, un marketing omnicanal centré sur les personnes
La plénière Facebook for Retail a mis en avant une tendance de plus en plus inévitable : l'avènement du mobile. Le smartphone occupe une place de plus en plus importante dans le processus d’achat. Pour comparer des offres, prendre des photos ou encore utiliser une carte de fidélité, le consommateur n’hésite pas à utiliser son mobile, d’où la nécessité pour tout commerçant et e-commerçant de travailler sur sa présence et visibilité sur mobile.
A ce titre, Facebook apparaît aujourd’hui comme incontournable pour tout retailer. 22 millions de français utilisent Facebook sur mobile et 77% des français sont connectés à une PME locale. La richesse de la plateforme et des fonctionnalités associées permettent d’engager le consommateur tout du long du tunnel de conversion :
- En premier lieu lors de la phase de notoriété “Comment faire connaître ma marque ?” : en créant du contenu type storytelling (récits de marque) avec par exemple de la vidéo adaptée au format mobile qui génère 3x plus d’engagement qu’un contenu “classique”.
- Dans un second temps la phase de considération “Où trouver de l’information sur ma marque ?” : en créant du contenu immersif, type “Canva”, permettant de faire vivre une expérience différenciante au prospect.
- Enfin, durant la phase de conversion “Comment concrétiser la vente ?” : en taggant par exemple des produits sur une vidéo de marque et renvoyant vers votre plateforme e-commerce.
Premiers réflexes d'utilisation mobile, les réseaux sociaux, à l’instar de Facebook, sont donc des leviers à ne pas négliger dans la réflexion d’un e-commerçant à une échelle locale comme nationale.
C’est donc en tant qu’agence Prestashop, spécialisée dans la migration, refonte et création de multi boutique en ligne, que l’agence123 a accueilli et conseillé les e-commerçants au sein même du village de la solution leader du e-commerce. Pour en savoir plus, sur notre présence au salon, nous vous invitons à lire notre article consacré à l’édition 2017 du Paris Retail Week.